23/05/2018
SOUVENIRS DE COLOMBIE
La réélection de Nicolas Maduro en ce dimanche 20 mai à la présidence du Venezuela me ramène sept ans en arrière, plus précisément dans les premiers mois de 2011, où j'ai satisfait à ma curiosité de connaître le pays du très médiatique Hugo Chavez.
J'ai planifié de mettre le pied d'abord en Colombie. Une destination qui s'est révélée facile, stupéfiante et pleine de contrastes. J'ai évité Medellin et aussi le parc archéologique San Augustin pour cause de guérilla bien qu'il soit l'un des plus importants sites d'Amérique du Sud.
Les Colombiens que j'ai rencontrés tout le long de la traversée du pays se sont montrés ouverts et accueillants. La plupart m'ont formellement déconseillé de me rendre au Venezuela car, selon eux, "l'économie du pays est exsangue, l'insécurité quotidienne et ses habitants rustres puisque préoccupés uniquement à survivre".
L'avion a atterri à Bogota, plus précisément Santa Fé de Bogota, la capitale de la Colombie, située à 2600 mètres d'altitude.
Janvier 2011
Au musée de l'or de Bogota
Des photos de La Candelaria : centre historique et colonial de la ville
A La Fondation Botero
Villa de Leyva, au nord-ouest de Bogota, l'un des plus anciens villages coloniaux.
Barichara, l'une des plus belles petites villes coloniales.
Cali, 3e ville du pays, réputée pour ses belles femmes !?
Popayan, joyau architectural,
sur la frontière avec l'Equateur
Silvia, son marché hebdomadaire
où les Indiens Guambiano vendent leurs récoltes.
Février 2011
Carthagène, sur la côte caraïbe,
un bijou de l'architecture coloniale hispanique.
Février 2011
Parc de Tayrona, sur la côte atlantique,
non loin de Santa Marta.
15:23 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
DE SANTA MARTA (COLOMBIE) A MARACAÏBO (VENEZUELA)
Pour quitter la Colombie vers le Venezuela, quelle frontière est la plus sûre, Cucuta ou Maicao ? J'entends dire qu'il faut absolument éviter la zone FARC, que le mieux est de se renseigner auprès des habitués du trajet, de prendre ainsi le pouls de la situation.
Je me rends plusieurs fois au terminal des bus de Santa Marta - quoiqu'il soit très excentré - et finis par rencontrer une Vénézuélienne qui s'adonne au commerce de compléments alimentaires de la Colombie vers son pays d'origine. Elle me conseille une compagnie d'autocars très fiables qui traversent la frontière à Maicao (210 km) et qui continuent pour Maracaibo (Venezuela).
J'opte pour ce choix et je pars de Santa Marta le lendemain vers 12h.
À l'approche de la frontière, le chauffeur passe à travers les passagers pour une quête au bénéfice du douanier en vue d'éviter la fouille des bagages.
Quand la nuit commence à tomber, il devient de plus en plus nerveux et demande de tirer les rideaux le temps de traverser un territoire indigène, pour éviter que le bus ne soit caillassé ou attaqué.
Arrivée à Maracaibo vers minuit. La gare routière est mal éclairée et la ville est réputée dangereuse. Je m'engouffre rapidement dans l'hôtel le plus proche. La réceptionniste demande à être réglée séance tenante et en monnaie locale,refusant catégoriquement les dollars américains. Je lui propose sans succès de garder mon passeport en caution. Rien n'y fait. Essayez de faire du change au casino voisin, lance-t-elle sans ménagement.
En fait, c'est le change parallèle qui se pratique couramment. J'ai eu 8 bolivares pour un dollar américain alors que le taux officiel est de 2,15 Bs
Quelques images de SANTA MARTA et de ses PLAGES
Maracaibo, capitale de l'état de Zulia, le plus riche du pays avec son pétrole.
Iglesia de Santa Barbara
Basilique de la Chiquinquira
Rue Carabobo, fraîchement aménagée
Taxis collectifs déglingués incontournables aujourd'hui puisqu'il n'y a pas de bus : les éboueurs en grève ont bloqué la circulation
.
14:57 Publié dans Voyage | Tags : santa marta, maracaibo | Lien permanent | Commentaires (0)