21/05/2018
UNE PLEINE SEMAINE A MERIDA
Mars 2011
Située à 1640m d'altitude, au pied du Pico Bolivar (5007m), Mérida est une ville étudiante et touristique très accueillante.
Quelques images du carnaval de Mérida
A 38 km à l'ouest de Mérida, JAJI est le village andino par excellence
15:56 Publié dans Voyage | Tags : mérida, venezuela | Lien permanent | Commentaires (0)
20/05/2018
Quatre jours pour découvrir les Llanos (Far West vénézuélien)
Mars 2011
Les plaines des Llanos couvrent presque le tiers du territoire vénézuélien. La faune et la flore llaneras sont riches et splendides.
Puisque nous sommes en pleine saison sèche et que les animaux se rassemblent autour des rares points d'eau, il sera plus facile de les observer. Saisissons le tour guidé que propose la posada Guamanchi, Bravons l'altitude : jusqu'à 3500m sur une route magnifique mais très escarpée, bordée de nombreuses croix.
Juan, le chauffeur-guide nous rappelle le programme des quatre prochains jours : logement et nourriture dans un hatos (immense propriété llanera) safari en jeep, balade en bateau, promenade à cheval et enfin séance de pêche aux piranhas. Ce sera l'occasion d'écouter le Llanero, un fier gaucho, qui ne manque pas d'interpréter le jaropo, une mélodie populaire appréciée de tous les Vénézuéliens.
Sur le départ pour los Llanos. Juan charge la jeep devant la posada
Arrêt dans une fruteria
De nombreuses espèces d'oiseaux
Le Capybara. Son museau rappelle celui du cochon d'Inde. C'est le plus grand rongeur du monde.Il peut atteindre 60 kg et vit surtout dans l'eau. Sa chair a le goût du poisson et est très consommée le vendredi saint.
Des caïmans à profusion
Juan avec un anaconda : jusqu'à 8-9m de long et 100 kg
Accouplement d'anacondas. Plusieurs mâles s'enroulent autour d'une femelle.
A la pêche aux piranhas
Miam, miam
14:40 Publié dans Voyage | Tags : los llanos, venezuela | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2018
SOUVENIRS DE PUERTO AYACUCHO, capitale de l'Amazonie vénézuélienne
Mars 2011
Chaleur et moiteur. Située aux bords de l'Orénoque, Puerto Ayacucho souffre de son isolement. J'ai aimé son atmosphère nonchalante, son marché artisanal et, juste en face, le musée ethnologique.
Le marché artisanal
Quelques pièces du musée ethnologique
16:17 Publié dans Voyage | Tags : puerto ayacucho, venezuela | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2018
SOUVENIRS DE CARACAS
Avril 2011
Dernière étape de mon voyage : Caracas.
Située à 950 m d'altitude, la capitale du Venezuela jouit d'un climat agréable.
Certains Caraquenos n'ont pas cessé de me rappeler qu'il s'agit d'une des villes les plus dangereuses au monde, qu'il ne faut pas s'aventurer dans le métro, qu'il ne faut monter que dans les taxis à plaques jaunes qui sont des taxis officiels. D'autres m'ont conseillé de ne pas porter de bijou (remiser même les alliances).
J'avais compris, pour avoir déjà sillonné le pays, qu'il était coupé en deux : les opposants à Hugo Chavez (la classe aisée) qui dénigraient tout et... les autres. Pas de demi-mesure. Et les opinions s'exprimaient avec passion. Deux mondes irréconciliables.
Cela ne m'a pas empêché d'explorer Caracas, du moins les quartiers riches et de revendiquer ma condition de touriste en sortant souvent l'appareil photo.
J'ai rapporté dans Histoires de migrants ma bouleversante rencontre avec Jean-Baptiste, un Port-au-Princien qui faisait partie d'un réseau de clandestins :" Dans l'impossibilité de partir pour les Etats-Unis ou le Canada, je suis venu ici dans les années 90. J'ai commencé par vendre des vêtements à la sauvette et sur les marchés puis, comme la plupart de mes compatriotes, j'ai été vendeur ambulant de maïs bouilli, de mangues hachées avant d'être recruté par le réseau des vendeurs ambulants de crème à la glace, une vraie mafia aux mains des Colombiens et des Haïtiens hispanophones bien implantés ici...
Les conditions de travail sont des plus déplorables. Nous redoutons les saisons de pluie et les vacances scolaires pendant lesquelles les écoliers ne traînent plus dans les rues. Si la vente baisse, on est renvoyés séance tenante. Vendre des glaces fait partie des occupations considérées comme les plus méprisées, les plus déshonorantes à Caracas. La Police sait que nous n'avons pas de papiers et nous prend pour des sous-hommes. On nous appelle les Papas de crème à la glace. Je suis un heladero haïtiano."
Rues de Caracas
Heladeros haïtianos
Je repense aux Llanos
Un dimanche à El Hatillo, dans la banlieue de Caracas
Un barrio (favela)
Dans le teleferico du Parque Nacional El Vila
Caracas vue du Parque El Vila
17:03 Publié dans Voyage | Tags : caracas, venezuela | Lien permanent | Commentaires (0)